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Les entreprises d'EuroChannel mutualisent les coûts de fonctionnement

Les entreprises des zones industrielles locales se sont rencontrées afin de mieux se connaître et mieux mutualiser.

«Habituellement nous nous rencontrons sur la zone EuroChannel, mais là nous avons été invités par le Golf. C’était l’occasion de découvrir le nouveau restaurant », s’amuse Pascal Mendès. Le but de ces petits déjeuners mensuels est de rassembler les chefs d’entreprises voisines, de leur permettre d’échanger sur leurs problématiques communes et de trouver des solutions pour mutualiser certaines activités. Depuis le début de ces rencontres, plusieurs axes d’amélioration ont été identifiés. Pour commencer, une base de données des déchets du pôle automobile a été établie afin de mutualiser l’enlèvement de ces résidus industriels.

Formations mutualisés

Dès le mois de septembre, les entreprises vont mettre en place une mutualisation des formations. Par exemple, le 3 septembre, cinq entreprises de la zone font venir un centre mobile de formation incendie (CMFI) sur la zone EuroChannel, afin de former trente-deux employés à la manipulation des extincteurs : « À l’origine, la formation coûte 1 100 €. Là, elle revient à 40 € par employé. Sur la zone EuroChannel, il y a essentiellement des TPE, cela leur permet de mutualiser les coûts. »

Enfin, une conciergerie devrait voir le jour au mois de septembre. « Six grosses entreprises de la zone sont intéressées pour démarrer. Au début, nous aurons un concierge à temps partiel. » L’association des entreprises d’EuroChannel espère donner ainsi envie aux autres entreprises de la zone de rejoindre la conciergerie à terme : « Lorsqu’ils verront tout ce que cela peut apporter. »

À ce petit déjeuner, étaient également conviés des chefs d’entreprises de la zone Louis Delaporte à Rouxmesnil-Bouteilles et de la zone d’Offranville : « Afin de croiser les idées et les actions. Pourquoi ne pas mutualiser les coûts de fonctionnement et ainsi réduire l’impact environnemental et l’impact santé et sécurité ? », s’interroge Pascal Mendès. Par exemple, en amenant le CMFI sur la zone, l’association évite aux employés de se rendre à Rouen.

Pascal Mendès a profité de cette rencontre pour amener des jeunes du projet « garantie jeunes » porté par la Mission Locale, afin de leur permettre de rencontrer les entreprises locales. Il était également accompagné de Gaëlle Thoumie, qui achève sa formation d’ingénieur QHSE au Cesi après deux ans d’apprentissage au sein de Toshiba. La jeune femme cherche actuellement un emploi en tant qu’ingénieur qualité et sécurité « dans l’industrie, les collectivités ou même en temps partagé ».

Source : Paris-Normandie – M. B. – 30/06/2015